Depuis le 1er janvier 1894, le phare de Trezien protège les marins  en scintillant la nuit deux fois toutes les 6 secondes. Il est devenu en 130 ans le cœur battant de Trezien, proche voisin des habitants du village fiers de leur monument.

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Construit pour sécuriser le chenal du Four

Depuis toujours au large de la pointe de Corsen, le chenal du Four est une route prisée des navires qui rentrent ou sortent du port de Brest pour rejoindre la Manche. Ce passage permet de contourner l’archipel de Molène et Ouessant mais les courants et écueils rendent ce raccourci très dangereux. C’est après l’échouage en 1887 du garde-côtes cuirassé Fulminant que l’État a décidé de faire construire un phare à Trezien. Aligné avec le phare de Kermorvan, il balaie l’horizon la nuit de son feu directionnel blanc à 2 occultations toutes les 6 secondes. Il fut allumé pour la première fois le 1er janvier 1894, automatisé 1986. Son emplacement à 500 mètres du rivage continue de surprendre les visiteurs de passage.

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Vivre à côté d’un phare

Le phare de Trezien est le plus terrien des phares de l’Iroise, pourquoi l’avoir construit à distance de la côte ? « Les architectes ont choisi cet emplacement pour bâtir un phare un peu moins haut. Le phare de Trezien affiche tout de même 37 mètres de hauteur ! » explique Corinne Le Ru, référente des phares de Saint-Mathieu, Kermorvan et Trezien à l’Office de Tourisme Iroise Bretagne.

Auparavant concentré autour de l’église, le village de Trezien s’étend depuis les années 70 : les maisons poussent autour du phare et les animations qui s’y déroulent contribuent à créer du lien entre voisins. Dormir à la lueur d’un phare, cela vous dit ?

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